Assurance-vie : L’agence de notation Fitch dégrade la note de perspective de l’assurance-vie française !

Fitch abaisse la perspective de l’assurance-vie française à négative :

L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a annoncé lundi avoir abaissé la perspective de la note des entreprises françaises d’[a[assurance-vie]a] de stable à négative, évoquant les défis auxquels est confronté ce secteur.

Cet abaissement de la perspective signifie que l’agence estime qu’une part importante des évaluations des sociétés proposant de l’[a[assurance-vie]a] pourrait être revue en baisse d’ici un à deux ans, précise Fitch dans un communiqué.

"L’industrie française de l’assurance fait face à bon nombre de défis, qui ont été amplifiés par la crise financière", explique-t-elle.

Assurance-vie, les risques évoqués : Baisse des versements et chute des places financières pour les unités de compte

Même si le secteur de l’assurance-vie a fait preuve d’une certaine résistance, sa politique de taux d’intérêt et son portefeuille d’activités "défavorable" vont continuer à pénaliser sa rentabilité et sa solvabilité.

Fitch s’attend notamment à une nette baisse de la collecte en 2011-2012 en raison de primes plus faibles et de la hausse du nombre de contrats arrivant à expiration.

Les ventes de contrats en unités de compte (à capital non garanti), générateurs de marges élevées en France, sont par ailleurs menacés par la volatilité des marchés financiers, selon l’agence.

Fitch cite deux conditions pour réviser sa perspective : des taux d’intérêt plus élevés, qui pourraient permettre au secteur français de l’assurance-vie de reconstituer ses marges et d’augmenter ses profits, et une solvabilité "plus forte".

Les craintes sur les actifs des [a[fonds en euros]a], investis principalement en obligations d’Etat ne sont par contre pas identifiés comme risques majeurs par l’agence de notation.

Assurance-vie : Un placement moins apprécié par les épargnants depuis 2011

Si l’assurance-vie reste le [a[placement]a] préféré des Français, selon le montant des dépôts, il n’est pas le plus utilisé. Loin devant sont les [a[livrets épargne]a], dont la collecte ne finit plus de croître. Les banques multipliant les offres de taux promotionnels. En effet, ces dernières se doivent d’avoir le plus de liquidités dans leurs comptes afin de satisfaire les nouveaux critères de solvabilité imposés.