L’assurance-vie cartonne, 16 milliards d’euros versés en juillet dernier
Un véritable carton : les fonds euros continuent de largement séduire les épargnants. Le taux de rendement du placement sans risque étant redevenu attractif.
Le dernier rapport de la cour des comptes épingle les niches fiscales, notamment le livret A et l’assurance-vie qu’elle souhaiterait réaménager sur un plan fiscal...
Publié le par à 0 h 0
Dans un rapport sur l’état de financement de l’économie française, la cour des comptes pointe du doigt les niches fiscales.
La première cible est le livret A, pour lequel elle préconise l’application de cotisations sociales au dessus de 15 300 €, une fois le doublement du plafond mis en place.
Relèvement de plafond, qui ne fait pas l’unanimité, car il pourrait porter préjudice à l’assurance-vie dans le cas d’un transfert massif des épargnants vers leur livret épargne préféré. L’ajout de cotisation sociales permettrait donc d’éviter cela.
Concernant l’assurance-vie, le contrat est dans la ligne de mire de la Cour des comptes. Le mot d’ordre est la "rationalisation" du placement afin d’inciter les particuliers à épargner sur le long terme.
A ce titre, la cour des comptes soumet l’idée d’un réaménagement du profil des taux de prélèvements et celle d’une rémunération "différenciée" selon la durée de détention.
Une mesure qui pourrait modifier l’horizon de placement de l’assurance-vie en l’orientant davantage comme un produit retraite ou successoral. Au risque d’amoindrir l’attrait des épargnants qui apprécient le caractère souple du placement en période de doute économique.
Un véritable carton : les fonds euros continuent de largement séduire les épargnants. Le taux de rendement du placement sans risque étant redevenu attractif.
Vous souhaitez souscrire un contrat d’assurance-vie au nom de votre enfant, tout en vous assurant que le capital épargné soit perçu après sa majorité ? Détail d’une offre attractive proposée par (...)
L’ACPR a annoncé le gel des avoirs de 30.000 contrats d’assurance-vie détenus par des épargnants français, suite à la faillite de l’assureur WULife Insurance Lux SA.
La France Mutualiste va réduire le nombre de processus manuels et ainsi moderniser la gestion et les reporting sur les unités de compte.
Les épargnants ayant opté pour une gestion pilotée en assurance-vie ou sur leur PER seront surpris par ces nouvelles règles régissant les allocations de portefeuille à compter d’octobre 2024.
Le premier assureur de France confirme l’engouement des épargnants pour les fonds euros en 2024.