Le dernier rapport de la cour des comptes épingle les niches fiscales, notamment le livret A et l’assurance-vie qu’elle souhaiterait réaménager sur un plan fiscal...
Epargne : vers une rationalisation des niches fiscales
Dans un rapport sur l’état de financement de l’économie française, la cour des comptes pointe du doigt les niches fiscales.
La première cible est le livret A, pour lequel elle préconise l’application de cotisations sociales au dessus de 15 300 €, une fois le doublement du plafond mis en place.
Relèvement de plafond, qui ne fait pas l’unanimité, car il pourrait porter préjudice à l’assurance-vie dans le cas d’un transfert massif des épargnants vers leur livret épargne préféré. L’ajout de cotisation sociales permettrait donc d’éviter cela.
Assurance-vie : un rendement évolutif sur la durée ?
Concernant l’assurance-vie, le contrat est dans la ligne de mire de la Cour des comptes. Le mot d’ordre est la "rationalisation" du placement afin d’inciter les particuliers à épargner sur le long terme.
A ce titre, la cour des comptes soumet l’idée d’un réaménagement du profil des taux de prélèvements et celle d’une rémunération "différenciée" selon la durée de détention.
Une mesure qui pourrait modifier l’horizon de placement de l’assurance-vie en l’orientant davantage comme un produit retraite ou successoral. Au risque d’amoindrir l’attrait des épargnants qui apprécient le caractère souple du placement en période de doute économique.
NOUVEAUTÉ !Les épargnants n’avaient jamais autant versé en assurance-vie pour un mois de septembre : 12.3 milliards d’euros, en augmentant grandement la proportion versée sur les fonds euros.
Les amendements du projet de loi de finances 2025 se suivent et se ressemblent : augmenter les recettes fiscales de l’Etat. L’assurance-vie pourrait en faire les frais : son avantage fiscal en (...)