Finance : pour se donner les moyens d’exercer de manière encore plus efficace sa mission de protection de l’épargnant, l’AMF lance son propre observatoire de l’épargne...
Dans le cadre du plan stratégique adopté en 2009, l’AMF (Autorité des marchés financiers) a lancé hier son "Observatoire de l’épargne".
Une lettre d’information sera publiée trimestriellement, ainsi l’établissement souhaite assurer une veille sur les évolutions, les tendances ou les préoccupations des épargnants sur le marché afin de se donner les moyens d’exercer de manière encore plus efficace sa mission de protection de l’épargne.
A cette occasion, l’AMF a indiqué que les conseillers bancaires n’informaient pas assez leurs clients sur les frais liés aux placements financiers.
Frais bancaires : des conseillers bancaires peu communicants, un comble !
L’établissement de contrôle de la Bourse a rendu visite en client mystère dans certains établissements de grands réseaux bancaires, et note que les frais n’ont été présentés au client que dans 4 cas sur 10, et que dans 9 cas sur 10 ils l’ont été de manière incomplète.
Il ressort par ailleurs du bilan de l’AMF, que le coût d’un ordre d’achat d’actions est 40% moins cher en ligne que par téléphone et 2 fois moins cher via un site qu’auprès d’une agence bancaire.
En détail, sur internet, les frais pour un ordre de 5.000€ sont de 0,50% [1] si l’ordre est passé par le biais du site d’une grande banque de réseau et de 0,28% [2] si l’ordre est passé auprès d’un courtier en ligne.
En ce qui concerne, les droits de garde versés par un client à sa banque sont de 0,77% [3] pour un portefeuille boursier de 10.000€ comprenant 10 types d’actions différentes et de 0,29% [4] pour un portefeuille de 50.000€.
NOUVEAUTÉ !Les épargnants n’avaient jamais autant versé en assurance-vie pour un mois de septembre : 12.3 milliards d’euros, en augmentant grandement la proportion versée sur les fonds euros.
Les amendements du projet de loi de finances 2025 se suivent et se ressemblent : augmenter les recettes fiscales de l’Etat. L’assurance-vie pourrait en faire les frais : son avantage fiscal en (...)