L’assurance-vie cartonne, 16 milliards d’euros versés en juillet dernier
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D’après les informations exclusives publiées par le quotidien Les Echos, le sort de la fintech Pumpkin serait déjà scellé. L’aventure se terminerait cette fin d’année 2022.
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« Un projet de réorganisation des activités de Pumpkin a été présenté aux membres du Comité social et économique de la société, qui pourrait conduire à l’arrêt progressif des activités sous quelques mois et à la suppression des 56 emplois que compte aujourd’hui la fintech (dont 23 localisés à Lille et 33 à Paris) », a confirmé aux « Echos » la banque mutualiste . Ce « projet de réorganisation » devrait conduire à l’arrêt progressif des activités de Pumpkin d’ici à la fin de l’année. Les 56 salariés de la fintech détenue par Crédit Mutuel Arkéa se verront proposer au moins deux postes au sein du groupe mutualiste. « Le savoir-faire et la qualité des équipes, les initiatives pour diversifier son offre et le soutien continu du groupe Crédit Mutuel Arkéa, n’ont pas permis à Pumpkin de trouver, dans un contexte de marché très concurrentiel, un modèle économique stable et pérenne lui permettant d’atteindre une taille critique, faute d’un niveau de commissionnement suffisant, malgré une importante communauté », déclare le groupe.
Le sort de la fintech était en suspens depuis plusieurs mois. Selon plusieurs sources, Crédit Mutuel Arkéa a bien l’intention de stopper les activités de Pumpkin, une entité permettant le paiement et le remboursement entre particuliers qu’elle avait rachetée (alors à 80 %) en 2017 pour un montant non révélé. Le groupe s’était alors engagé à investir 15 millions d’euros sur trois ans. Le but était de monter une banque en ligne destinée aux jeunes. Comme toutes les banques en ligne, la masse critique de clients a dépassé est élevé, et même un acteur majeur comme ING n’a pas réussi.
Crédit Mutuel Arkéa s’est installé ces dix dernières années comme l’un des animateurs de la scène fintech française, multipliant les prises de participation. Il s’est toutefois lancé dans une revue de portefeuille fin 2021 et a pris plusieurs décisions . Il a successivement cédé la majorité du capital de Leetchi (et de sa filiale Mangopay), puis de Budget Insight auprès de fonds de capital-investissement. Il a décidé de réinvestir dans sa banque en ligne Fortuneo et dans Monext, sa filiale de monétique, et a récemment mis la main sur une agence immobilière en ligne , Liberkeys. Aucune décision n’a en revanche filtré à ce stade sur « Aumax pour moi », une fintech interne lancée en 2017 qui, aux yeux du groupe, n’a pas encore trouvé son modèle.
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