L’assurance-vie peut profiter des nouvelles technologies et de la vente en ligne pour ouvrir son marché et atteindre un public plus jeune et plus modeste, selon une étude menée par le cabinet PriceWaterhouseCooper (PwC) publiée jeudi.
Pour se développer, l’assurance-vie doit miser sur la vente en ligne (étude)
Une réalité d’autant plus évidente en France, où plus de 90% des consommateurs de 25 à 34 ans "se disent intéressés par ces nouveaux canaux", contre seulement 60% des Américains du même âge, précise PwC.
Une vraie source de croissance dans la mesure où à peine 15% des Français interrogés ont souscrit à une assurance-vie en ligne estime PwC. Et dans le reste du monde le chiffre est de 11%, toujours selon PwC.
"La jeune génération ne se sent pas concernée par l’assurance-vie, elle la considère comme un service inabordable. Le numérique permet aux assureurs de mieux connaître ces clients potentiels et de savoir comment les aborder", explique Ronald Sloukgi, associé chez PwC, dans un communiqué.
Pour 60% des personnes interrogés, la disponibilité continue est la première raison leur permettant d’envisager de souscrire à une assurance vie en ligne, devant la simplicité et le rapport qualité-prix (35%).
Si dans le même temps, près d’un tiers (30%) des Français interrogés assurent qu’ils ne téléchargeront pas l’application de leur assureur, cette méfiance est moindre qu’au Royaume-Uni, où 65% des consommateurs donnent la même réponse.
A l’inverse, si les Britanniques sont 43% à préférer communiquer en ligne avec leur compagnie d’assurance, les Français ne sont que 21% à préférer ce type de contact.
Un élément confirmé par le fait que la relation entre le conseiller et le consommateur est l’un des principaux critères de choix d’une assurance vie, pour 22% des Français et même 30% des 16-24 ans.
"Les réseaux physiques ont encore leur place en France, les produits d’assurance-vie étant typiquement des produits vendus en face à face", analyse Pauline Adam-Kalfon, directrice chez PwC.
Ce critère arrive cependant en troisième position, derrière le prix (42%) et la solidité financière de la compagnie d’assurance (25%).
L’étude a été réalisée au mois de mai auprès de 9281 personnes issues d’une quinzaine de pays ou zones géographiques répartis en Afrique, Amérique, Asie et Europe, dont environ 500 Français.
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