Les épargnants versent davantage sur les fonds euros depuis cet été 2024
Avec la baisse de l’inflation et des taux d’intérêts, les épargnants misent davantage sur les fonds euros.
La plupart des banques de la zone euro ont passé dimanche avec succès un examen particulièrement rigoureux destiné à restaurer la confiance dans ce secteur-clé de l’économie, à quelques jours du coup d’envoi de la supervision unique européenne sous l’égide de la BCE.
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Au final, 25 banques issues de onze pays de la zone euro ont été recalées, leur déficit en fonds propres se montant à quelque 25 milliards d’euros à la date du 31 décembre 2013. Echec relatif cependant puisque 12 ont pris entretemps des mesures pour y remédier, en levant environ 15 milliards d’euros sur les marchés.
"Nous avons fait un gros travail mais ce n’est que le point de départ d’une nouvelle mission", a déclaré la Française Danièle Nouy, maître d’oeuvre de cet audit et patronne du futur organe de supervision bancaire, lors d’une conférence de presse à Francfort.
130 établissements ont été passés au crible dans le cadre de cette vaste opération, qui se voulait aussi un test de la capacité de la Banque centrale européenne (BCE) à assumer sa nouvelle mission de supervision, jusque-là du ressort des banques centrales de chaque pays.
Les banques ont été soumises à des exercices de simulation (appelés "tests de résistance") destinés à éprouver leur solidité en cas, par exemple, de "stress" maximum (récession et crise financière, doublée d’une chute des prix de l’immobilier).
L’opération, qui a mobilisé plus de 6.000 personnes, a déjà porté ses fruits : depuis l’été 2013, les établissements européens ont renforcé leurs fonds propres de 200 milliards d’euros pour s’y préparer.
La Commission européenne a salué "un exercice d’une ampleur sans précédent", tandis que le futur commissaire européen à l’Économie, Pierre Moscovici, a jugé que "globalement, le secteur bancaire va mieux". "L’Europe s’est dotée des moyens politiques pour faire face" à une nouvelle crise, a-t-il ajouté lors d’une interview du "Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro.
Même satisfecit de la part de plusieurs dirigeants européens, comme en Espagne, où la grave crise bancaire qu’a connue le pays n’est plus qu’un lointain souvenir. Le chef du gouvernement Mariano Rajoy a ainsi salué la solidité du système financier espagnol, jugeant que cela était "capital pour renforcer la reprise économique espagnole."
Si les banques espagnoles, à l’instar des banques françaises, ont passé haut la main l’examen, l’Italie s’est retrouvée sur la sellette, avec neuf de ses banques recalées, dont la troisème plus grande du pays, Monte dei Paschi di Siena qui va devoir trouver plus de deux milliards d’euros.
Les 25 banques ayant échoué
Monte dei Paschi di Siena, Banca Carige, Banca Popolare di Milano, Banca Popolare di Vicenza, Veneto Banca, Banco Popolare, Banca Popolare di Sondrio, Credito Valtellinese, Banca Popolare dell’Emilia Romagna
National Bank of Greece, Eurobank, Piraeus Bank
Hellenic Bank, Cooperative Central Bank, Bank of Cyprus
Dexia, AXA Bank Europe
Nova Ljubljanska Banka, Nova Kreditna Banka Maribor
Banco Comercial Português (BCP)
Österreichischer Volksbanken-Verbund (Volksbank)
Permanent TSB
Münchener Hypothekenbank
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