Fiscalité : l’assurance-vie championne de la gestion de portefeuille ?

La supériorité de l’assurance vie sur les comptes-titres
Gestion de portefeuille : l’assurance-vie surpasse les comptes-titres ?
Peu de gens le savent, mais l’[a[assurance-vie]a] n’est pas qu’un moyen d’épargner pour sa [a[retraite]a], ou d’assurer sa succession.
En effet, un des gros avantage de l’[a[assurance-vie]a] tient dans ses avantages fiscaux très intéressants pour gérer des valeurs boursières.
Alors que la plupart des particuliers utilisent leurs comptes-titres pour gérer leurs [a[OPCVM]a] (Organismes de [a[placement]a] collectif en valeurs mobilières = [a[FCP]a] + [a[sicav]a]), l’assurance-vie serait en faite beaucoup plus intéressante.
La société de conseil et de gestion patrimoniale Equance explique ainsi dans un communiqué les raisons fiscales qui font des contrats d’assurances-vie, les champions de la gestion des valeurs boursières.
L’impôt sur la plus-value payé à terme
Le premier argument en faveur de l’assurance-vie, est l’échéance de paiement de l’impôt sur la plus-value.
Si vous possédez un [a[compte-titres]a], vous devrez vous acquitter chaque année de l’impôt sur les plus-values ce qui vous obligera le cas échéant à la revente de certains titres pour obtenir des liquidités.
Dans le cas d’une assurance-vie, le paiement de l’impôt sur la plus-value ne s’effectue qu’au moment du [a[rachat]a] ou de la fin de votre contrat [1] !
Le bénéfice de cette différence est double puisqu’il vous permet dans un premier temps d’avoir un capital à votre disposition plus important pendant toute la durée de votre assurance-vie, et que l’impôt virtuel que vous auriez payé fructifie au rythme du rendement de votre assurance-vie.
Une assiette d’imposition plus intéressante

Lors de l’acquittement de l’impôt sur la plus-value pour un [a[compte-titres]a], vous êtes imposable sur le montant exact de chaque plus-value réalisée. Ainsi, si la vente d’un titre vous a rapporté un gain de 40% vous êtes imposé sur ces 40% de plus-value.
Dans le cas d’une assurance-vie, ce n’est pas le cas. En effet, l’assiette imposable est "lissée" par votre contrat, c’est à dire que vous payez sur la plus value moyenne totale de votre contrat et non pas sur chaque plus-value individuelle réalisée.
Ainsi, si vous disposez d’une plus-value globale de votre contrat de 20%, toutes les opérations ayant rapportées une plus-value seront taxées sur la base de ces 20% et ce même si vous avez réalisé des plus-values de 30% ou 40%.
Un taux d’imposition dégressif
Lors du [a[rachat]a] de son contrat d’assurance-vie, le particulier peut choisir le type d’imposition qui sera utilisé pour taxer ses plus-values.
En effet, contrairement a un compte-titres, le contrat d’assurance-vie offre à son contractant la possibilité de choisir d’intégrer la plus-value de son contrat à ses revenus et donc d’être imposé au taux marginal d’imposition.
Son autre option, est de payer le taux d’imposition des plus-values qui est dégressif avec l’âge du contrat :
– 35% pour un contrat de moins de 4 ans ;
– 15% (plus les [a[prélèvements sociaux]a]) pour les contrats âgés de 4 à 8 ans ;
– 7,5% (plus les [a[prélèvements sociaux]a]) pour les contrats de plus de 8 ans.
En comparaison, le détenteur d’un [a[OPCVM]a] en direct, lui, verra la plus-value réalisée imposée au taux fixe de 19%, plus les prélèvements sociaux de 12,3%, soit 31,3%.
On voit donc clairement l’optimisation fiscale des contrats d’assurance-vie de plus de 4 ans.
De plus, au delà de 8 ans, l’assurance-vie présente un autre très gros avantage : un abattement de 4600€ (9200€ pour un couple) est possible chaque année pour tout rachat partiel de votre contrat d’assurance.
Ainsi, vous pouvez gratuitement "retirer" 4600€ de votre épargne chaque année sur lesquels vous ne serez pas imposé !
Il apparaît donc que l’assurance-vie présente de sérieux avantages fiscaux pour gérer vos valeurs mobilières. Il est donc important d’en profiter pour rentabiliser au maximum la construction de votre capital.
[1] à noter que depuis le 1er juillet 2011 les intérêts du contrat en euros sont prélevés chaque année